Silence et solitude

Silence de mort, qui étouffe et étreint. Silence de vie qui contient et féconde.

Le texte de Noël Dauvel a été écrit comme un mémoire dans le cadre d’une formation de cinq ans à l’enseignement du yoga. Les étudiants y étaient invités à traiter un thème qui leur importait, mûri et éclairé par leurs années de formation. Quand l’éditrice a eu ce texte en main, elle a tout de suite souhaité rendre hommage, en l’éditant, à ce parcours bouleversant et à la façon, si modeste et précise qui en rend compte.

Puis le texte de Marie-Françoise Garcia, qui est danseuse, écrit peu de temps après dans un cadre similaire est venu tout naturellement s’y adosser. Comme un contrepoint. Évocation d’un consentement au silence, à la solitude et à l’immobilité comme gages nécessaires à une gestation créatrice qui traverse l’expérience du yogi et celle de l’artiste.